Abstract
Le contenu comme la présentation de La Fontegara (1535) attestent la grande cohérence du projet de son auteur, Silvestro Ganassi. Cependant, une lecture de ce traité informée par les usages scolaires de la première moitié du XVIe siècle conduit à y déceler des influences contrastées. La Fontegara entre effectivement en résonance avec des procédés pédagogiques élémentaires (boucle d’exercices oraux) ou avancés (le dialogue), ainsi qu’avec des matières aussi distinctes que la lecture et l’arithmétique. En mettant au jour cette discrète hétérogénéité, il s’agira finalement de retrouver les traces laissées par l’enseignement scolaire humaniste dans le principal ouvrage de Ganassi.
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