Methode facile et assurée pour aprendre le plein-chant (1670)
Pour citer cette page :
Xavier Bisaro, “Methode facile et assurée pour aprendre le plein-chant (1670)”, Cantus Scholarum, <https://www.cantus-scholarum.univ-tours.fr/ressources/sources/methodes-faciles-de-plain-chant/methode-facile-1670/> [publié le 23 janvier 2016], consulté le 30 décembre 2024.
Origine de la méthode
Bien qu’anonyme, l’auteur de cette méthode se réclame sur la page de titre de la Communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet, ce qui permet de cerner ses motivations. Cette congrégation séculière avait été fondée par Adrien Bourdoise (1584-1655), et c’est à partir d’elle que, après plusieurs essais, ce prêtre institua un séminaire attaché à la paroisse parisienne de Saint-Nicolas du Chardonnet (1620). Ce lieu de formation devint un des foyers de diffusion de l’idéal sacerdotal post-tridentin à Paris.
Adrien Bourdoise avait très tôt manifesté son intérêt pour les cérémonies liturgiques et le chant de l’Église, matières qu’il avait intégrées à son enseignement dès ses premières tentatives de constitution d’une communauté de clercs1Pierre Schoenher, Histoire du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, Paris, Société Saint-Augustin – Lille, Desclée de Brouwer et Cie, 1909, vol. I, p. 12 et 52.. Une fois le séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet en activité, la qualité de l’ars celebrandi selon lequel s’y déroulait le service divin contribua à la réputation de l’établissement2Ibid., p. 68.. Les clercs qui y étaient formés étaient soit en début de carrière, soir déjà ordonnés et dotés de bénéfices, mais tous venaient y recevoir une formation centrée sur la dimension pastorale et paroissiale de la vie sacerdotale. Les successeurs de Bourdoise maintinrent cette orientation, ce qui se perçoit à la lecture du Parfaict ecclésiastique, manuel de conduite sacerdotale pour les prêtres de paroisse rédigé par Claude de La Croix, membre de la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet3Publié une première fois en 1666 sur la base de textes déjà en circulation à la fin des années 1650, ce traité n’était pas officiellement à l’usage du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet. Cependant, sa page de titre affiche explicitement le rattachement de l’auteur à cette communauté et son lectorat de destination est exactement celui visé par le séminaire, ce qui autorise de considérer son contenu comme indicateur de l’enseignement qui y était dispensé.. Celui-ci rappelle dans ce traité l’importance canonique et spirituelle de la maîtrise du chant pour tout prêtre en charge d’âmes4“Regardez donc… Si par curiosité ou vanité, à dessein de paroistre dans le monde, vous passez quasi tout vostre temps à l’étude de beaucoup de Sciences qui vous sont inutiles, & negligez d’étudier les Livres qui traittent de vos obligations, & pendant que vous ne sçavez qu’à demy les Rubriques de vostre Missel ou de vôtre Breviaire & de vostre Rituel, pendant que vous ignorez le plain-chant, les saints Cano[n]s & les Ordonnances de vostre Evesque, qui sont les Regles sur lesquelles vous serez examinez & recevrez vostre condamnation au jour du jugement” ; Claude de La Croix, Le Parfaict ecclesiastique, Paris, Chez Pierre de Bresche, 1666, p. 129. puis revient à plusieurs reprises sur le chant dans ses préconisations relatives à l’office ou à la messe. Les conseils donnés à propos de “l’Office moins solemnel, où il y a peu d’Ecclesiastiques” sont particulièrement révélateurs de l’enseignement concret qui était prodigué aux élèves du séminaire en prévision des fonctions paroissiales auxquelles ils étaient préparés. Les responsables de la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet précisèrent même la méthode de chant à employer dans le cadre des activités du séminaire : à partir de 1670, les élèves furent tous tenus d’abandonner l’apprentissage des muances au profit de la “méthode du si“5D’après le coutumier de la communauté (Archives nationales, MM 476) ; ibid., p. 220.. Également chargés de la desserte de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet, les prêtres de la communauté avaient sous leur responsabilité les petites écoles de la paroisse, ce qui leur procurait une occasion supplémentaire d’enseigner le chant ecclésiastique.
La Methode facile et assurée dispose d’une approbation (exemple 1) signée par Pierre Robert et René Ouvrard, deux figures importantes du milieu des musiciens d’église parisiens au commencement du règne de Louis XIV. Le premier venait d’être nommé sous-maître de la Chapelle du Roi (1669) alors que le second était maître de musque de la Sainte-Chapelle.
ex. 1 – Methode facile et assurée… (éd. 1682, non paginé)
Après avoir constaté la conformité de la Méthode facile et assurée aux usages romain et parisien, les deux musiciens fondent leur approbation sur les vertus de clarté, de facilité et de brièveté reconnues à cet ouvrage, le rattachant ainsi au domaine – alors en plein essor – des méthodes d’initiation au chant ecclésiastique.
Un ouvrage labellisé
L’empreinte du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet caractérise l’ensemble de l’histoire éditoriale de l’ouvrage. Dès la première édition, l’anonymat de l’auteur sur la page de titre met en valeur son rattachement au séminaire (“…composée par un Prêtre de la Communauté de S. Nicolas du Chardonet…”). Parée d’une approbation et d’un privilège, cette méthode véhiculait une image institutionnelle dont aucune méthode antérieure n’avait joui. En outre, son imprimeur était installé “ruë S. Victor, proche S. Nicolas du Chardonnet”, et il était chargé des publications essentielles du séminaire. De très nombreuses brochures servant à l’apostolat missionnaire sortirent de son atelier, de même que des manuels de formation sacerdotale ou encore un Abrégé du Règlement du Séminaire paroissial de St Nicolas du Chardonnet pour l’usage des séminaristes (1677).
Les éditions successives de la Methode facile maintiendront son label d’origine. Bien que non liés au séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet et moins spécialisés que Trichard dans les matières ecclésiastiques, les imprimeurs Étienne Chardon (1685) et Robert Pépie6Robert Pépie fut aussi l’éditeur du Des représentations en musique anciennes et modernes de Ménestrier (1681). (1696) optèrent pour une reprise intégrale de la version de 1670. Seule la section consacrée à la psalmodie fut modifiée en raison de l’introduction du nouveau bréviaire parisien (1680) : de la même manière que dans la réédition en 1683 de l’anonyme Nouvelle Methode tres-seure et tres-facile, de nouvelles terminaisons furent rajoutées pour correspondre à la norme récemment instaurée. Quittant le cercle des imprimeurs parisiens, l’ouvrage reste crédité de son association au séminaire du Saint-Nicolas du Chardonnet, ainsi qu’il apparaît en tête de l’édition assurée à Lyon par Benoît Bailly en 1682. Cet artisan était associé à son frère Pierre II qui, par ailleurs, était membre de la Compagnie des usages de Lyon, consortium de libraires ayant lancé une gamme de livres de chant. En dépit des intérêts locaux auxquels elle obéissait, la nouvelle édition par Bailly ne gomme rien de la provenance de la Methode facile (page de titre conservée en l’état, de même que l’approbation par des musiciens parisiens et le privilège de 1670). L’imprimeur lyonnais avait sollicité une autorisation de s’approprier l’ouvrage, ce qui lui fut accordé – apparemment au bénéfice du doute – par le magistrat lyonnais Jean Vaginay7“…attendu que le Privilege accordé le 12 May 1670 [pour la Methode facile] ne contenant aucun temps, il est permis, apres un intervale si considerable à tous Imprimeurs & Libraires, de faire de pareilles reimpressions” ; Methode facile et assurée…, Lyon, Chez Benoist Bailly, 1682, [p. 166].. Cette édition lyonnaise engendra à son tour un autre prolongement à la méthode de Saint-Nicolas du Chardonnet, puisque celle-ci servi de matrice au recueil des Trois méthodes publié à Lyon à partir de 1689.
Une méthode autodidactique pour les prêtres séculiers
Publiée précisément l’année où la communauté spécifia sa position pédagogique en matière de chant, la Méthode facile et assurée répondait pleinement à l’affirmation de sa page de titre puisque bel et bien “composée… en faveur des Ecclesiastique du Seminaire”. Mais sa destination s’élargissait “[aux] autres personnes qui peuvent avoir besoin de cette Science” : elle prenait donc part au marché éditorial des méthodes faciles. C’est d’ailleurs en fonction des défauts attribués à de précédents ouvrages de ce genre que l’auteur inconnu définit son projet :
Il est vray, que l’on a déjà mis au jour, quelque Methode qui promet, d’enseigner le Plein-Chant sans Game & sans Muances ; mais encore qu’elle soit judicieuse & solide, elle contient neanmoins plusieurs autres Difficultez, qui sont aussi-grandes & aussi-ennuyeuses que celles qui se trouvent dans la Game & dans les Muances, dont les Anciens Auteurs se sont servis8Méthode facile et assurée, préface non paginée..
De fait, les méthodes récemment publiées à Paris corroboraient cette affirmation : les Reigles de Denis Macé (1652 et 1664) étaient encore empreintes de théorie hexachordale, de même que l’Instruction de François Bouillon (1654) et la Briefve Instruction de Louis Paschal. La méthode des disciples de Bourdoise était donc la première imprimée à Paris à assumer complètement la “gamme du si” si l’on excepte son utilisation par Jacques de Batencour dans son Instruction (1654 et 1669) plutôt destinée aux maîtres d’école. Ce point commun entre la Methode facile de 1670 et le traité de Batencour n’est probablement pas le fruit du hasard. Outre que les deux livres avaient été produits par l’atelier de Pierre Trichard, Batencour était prêtre de la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet et se référait à l’exemple de l’école de cette paroisse. Il est donc très vraisemblable que l’initiative de diffuser la “méthode du si” par le biais de ces deux ouvrages complémentaires ait été réfléchie.
Plusieurs aspects de l’ouvrage évoque les besoins d’un lectorat plutôt clérical, à commencer par son ton général et sa présentation. Les passages procédant par question/réponse (exemple 2) rappellent la pratique bien connue du catéchisme “par demandes”.
ex. 2 – Methode facile et assurée… (éd. 1682, p. 2)
D’autres sections prennent la forme de courtes séries de règles synthétiques (exemple 3) dont les élèves du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet devaient être familiers par le biais de leurs manuels d’apprentissage9Cf. également La maniere de bien conduire un Chœur… dans Methode facile et assurée…, op. cit., p. 157-164.. Pareillement, la méthode est conclue par un Abrégé pour aprendre le Plein-Chant sans Gamme & muances qui reprend en quelques paragraphes l’essentiel de la technique de lecture développée précédemment.
ex. 3 – Methode facile et assurée… (éd. 1682, p. 39)
L’adaptation de cette méthode à un lectorat clérical ne s’arrête pas au réemploi de techniques dont celui-ci était à même de comprendre les ressorts. En effet, l’ouvrage vise à l’efficacité en éludant ou en simplifiant des notions considérées comme désuètes10L’auteur ne retient que trois tons irréguliers encore pratiqués. Les autres “ne se trouvent plus que dans les vieux Livres du Plein-Chant, dont on ne se sert plus, ou trés-rarement : & s’ils se rencontrent dans les nouveaux Livres, c’est fort-rarement. C’est pourquoy l’on ne s’y arreste point, cela étant plus curieux qu’utile.” ; ibid., p. 51.. Il propose aussi un directoire complet pour la psalmodie (selon l’usage romain et selon l’usage parisien), tous les tons de lecture, de versets ou d’oraison pour l’office et la messe, ainsi que les explications nécessaires au choix et au maintien du “ton du chœur” durant l’office. La Methode facile et assurée paraît en outre être conçue pour favoriser l’autodidaxie de praticiens déjà sensibilisés autant que leur préparation à enseigner eux-mêmes les rudiments du plain-chant dans le cadre de leurs futures fonctions sacerdotales. Ainsi, l’apprentissage du chant des intervalles disjoints ne repose pas ici sur la répétition d’un modèle chanté par le maître, mais sur la recherche individuelle et intérieure du “chemin mélodique” à suivre pour relier deux notes (exemple 4).
ex. 4 – Methode facile et assurée… (éd. 1682, p. 12)
Dans la même perspective, la méthode s’ouvre immédiatement sur la descriptions des “figures” du plain-chant (clefs, bémol, bécarre), ce qui semble plutôt correspondre à des usagers alphabétisés dont cherchant spontanément à déchiffrer les signes d’une page de plain-chant11D’autres détails corroborent cette impression comme, par exemple, l’introduction d’une terminologie savante pour certains intervalles (diatessaron pour la quarte, diapente pour la quinte)..
Vestiges de la solmisation
L’introduction de cette méthode insiste sur ce qui serait son originalité principale : l’abandon de la solmisation traditionnelle qui la “[dégagerait] de tout embaras, & de tout ce qui peut donner du dégoût pour cette Science12Methode facile et assurée…, op. cit., préface non paginée.“. Cependant, si elle se fonde effectivement sur le principe de la gamme double13Nicolas Meeùs et al., “La “gamme double française” et la méthode du si“, Musurgia, VI/3-4 (1999), p. 29-44., elle attribue à la gamme par bémol la syllabe fa pour le sib, au lieu de la syllabe sa proposée pour cette corde par d’autres méthodes (exemple 5). Ce choix revient par exemple à faire solfier fa-fa l’intervalle sib-fa dans la série des exercices de quartes descendantes14Methode facile et assurée…, op. cit., p. 28..
ex. 5 – Methode facile et assurée… (éd. 1682, p. 10)
Cette polyvalence de la syllabe fa n’était pas sans provoquer d’incohérences puisqu’elle résultait du principe ancien du changement de dénomination d’une corde en fonction de son éventuelle altération, mais sans jamais toucher aux syllabes qui l’environnent (exemple 6).
ex. 6 – Methode facile et assurée… (éd. 1682, p. 37)
Cette solution intermédiaire suscita suffisamment d’incompréhensions pour que le rédacteur de la méthode lui consacrât plusieurs mises au point. Sa défense de ce procédé consiste notamment à souligner la rareté des situations où il est nécessaire de prononcer plusieurs fois fa pour des hauteurs différentes, à réaffirmer la facilité inhérente à l’abandon de la solmisation à trois hexacordes, et à garantir la préservation des habitudes :
… & enfin l’on en peut pas dire qu’elle [la nouvelle méthode] puisse renverser aucune Regle, ou causer quelque inconvenient dans le chant, puîqu’il est tres-constant que ce n’est pas le changement du nom des Notes, qui peut détruire le chant, mais que c’est plûtôt le changement des Tons & des Semi-Tons15Ibid., p. 38..
Quels que furent les doutes soulevés par la parution de la méthode de Saint-Nicolas du Chardonnet, celle-ci constitua un jalon important dans la diffusion d’une pédagogie simplifiée du plain-chant en direction du milieu sacerdotal aux besoins duquel elle répondit suffisamment pour justifier plusieurs éditions successives.
(X. Bisaro, janvier 2016)
Notes [ + ]
1. | ↵ | Pierre Schoenher, Histoire du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, Paris, Société Saint-Augustin - Lille, Desclée de Brouwer et Cie, 1909, vol. I, p. 12 et 52. |
2. | ↵ | Ibid., p. 68. |
3. | ↵ | Publié une première fois en 1666 sur la base de textes déjà en circulation à la fin des années 1650, ce traité n'était pas officiellement à l'usage du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet. Cependant, sa page de titre affiche explicitement le rattachement de l'auteur à cette communauté et son lectorat de destination est exactement celui visé par le séminaire, ce qui autorise de considérer son contenu comme indicateur de l'enseignement qui y était dispensé. |
4. | ↵ | "Regardez donc... Si par curiosité ou vanité, à dessein de paroistre dans le monde, vous passez quasi tout vostre temps à l'étude de beaucoup de Sciences qui vous sont inutiles, & negligez d'étudier les Livres qui traittent de vos obligations, & pendant que vous ne sçavez qu'à demy les Rubriques de vostre Missel ou de vôtre Breviaire & de vostre Rituel, pendant que vous ignorez le plain-chant, les saints Cano[n]s & les Ordonnances de vostre Evesque, qui sont les Regles sur lesquelles vous serez examinez & recevrez vostre condamnation au jour du jugement" ; Claude de La Croix, Le Parfaict ecclesiastique, Paris, Chez Pierre de Bresche, 1666, p. 129. |
5. | ↵ | D'après le coutumier de la communauté (Archives nationales, MM 476) ; ibid., p. 220. |
6. | ↵ | Robert Pépie fut aussi l'éditeur du Des représentations en musique anciennes et modernes de Ménestrier (1681). |
7. | ↵ | "...attendu que le Privilege accordé le 12 May 1670 [pour la Methode facile] ne contenant aucun temps, il est permis, apres un intervale si considerable à tous Imprimeurs & Libraires, de faire de pareilles reimpressions" ; Methode facile et assurée..., Lyon, Chez Benoist Bailly, 1682, [p. 166]. |
8. | ↵ | Méthode facile et assurée, préface non paginée. |
9. | ↵ | Cf. également La maniere de bien conduire un Chœur... dans Methode facile et assurée..., op. cit., p. 157-164. |
10. | ↵ | L'auteur ne retient que trois tons irréguliers encore pratiqués. Les autres "ne se trouvent plus que dans les vieux Livres du Plein-Chant, dont on ne se sert plus, ou trés-rarement : & s'ils se rencontrent dans les nouveaux Livres, c'est fort-rarement. C'est pourquoy l'on ne s'y arreste point, cela étant plus curieux qu'utile." ; ibid., p. 51. |
11. | ↵ | D'autres détails corroborent cette impression comme, par exemple, l'introduction d'une terminologie savante pour certains intervalles (diatessaron pour la quarte, diapente pour la quinte). |
12. | ↵ | Methode facile et assurée..., op. cit., préface non paginée. |
13. | ↵ | Nicolas Meeùs et al., "La "gamme double française" et la méthode du si", Musurgia, VI/3-4 (1999), p. 29-44. |
14. | ↵ | Methode facile et assurée..., op. cit., p. 28. |
15. | ↵ | Ibid., p. 38. |
Table des matières
Première partie – De la Connoissance des Notes | |
Chap. 1 – De la Connoissance des Clefs | p. 2 |
Chap. 2 – De la Connoissance des Figures de bémol & de béquarre | p. 4 |
Chap. 3 – De la connoissance des Notes | p. 7 |
Seconde partie – De l’Entonnement des Notes | |
Chap. 1 – De la Connoissance des Voix ou Notes, des Tons, des Semi-Tons, & des Accords | p. 14 |
Chap. 2 – Des moyens necessaires pour aprendre à entonner les Notes | p. 18 |
Chap. 3 – Eclaircissement sur les difficultez qui se rencontrent dans l’Entonnement des Notes | p. 29 |
Troisième partie | |
Des Regles qui enseignent à joindre la Lettre avec la Note | p. 39 |
Quels sont les defauts que l’on commet contre les Regles du Plein-Chant | p. 41 |
Quatrième partie – Des Regles qui enseignent à connaoître les Tons des Entiennes, Répons, &c., & la maniere de bien chanter les Epîtres, les Evangiles, & tout le reste de l’Office divin | |
Chap. 1 – La maniere de chanter ce qui est contenu dans les Matines, les Laudes & le reste des petites Heures | p. 56 |
Chap. 2 – Regles pour connoître les Tons des Pseaumes, & les sçavoir bien entonner | p. 86 |
Chap. 3 – La Maniere de chanter ce qui est contenu dans la Messe | p. 103 |
Chap. 4 – La maniere de chanter ce qui est contenu dans les Matines, les Laudes, & le reste des petites heures | p. 111 |
Chap. 5 – Les huit Tons des Pseaumes, selon l’Usage Parisien | p. 132 |
Chap. 6 – La maniere de chanter ce qui est contenu dans la Messe | p. 139 |
Abrégé pour aprendre le Plein-Chant sans Game & sans Muances | p. 149 |
La maniere de bien conduire un Chœur, & de chanter le Plein-Chant selon la Pratique des Eglises les mieux reglées | p. 157 |
Sources et bibliographie
- sources
Methode facile et assurée pour apprendre le plein-chant, sans game et sans muances, Paris, Pierre Trichard, 1670.
Methode facile et assurée pour aprendre le plein-chant parfaitement, & en peu de temps, sans Game & sans Muances, Lyon, Chez Benoist Bailly, 1682.
Methode facile et assurée pour apprendre le plein-chant parfaitement & en peu de temps, sans game et sans muances, Paris, Chez Étienne Chardon, 1685.
Methode facile et assurée pour apprendre le plein-chant parfaitement & en peu de temps, sans game et sans muances, Paris, Chez Robert Pepie, 1696.
- sources complémentaires
Claude de La Croix, Le Parfait ecclesiastique ou Diverses instructions sur toutes les fonctions clericales , Paris, Chez Pierre de Bresche, 1666.
- bibliographie
Antoine Degert, Histoire des séminaires français jusqu’à la Révolution, Paris, G. Beauchesne, 1912, 2 vol.
Pierre Schoenher, Histoire du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, Paris, Société Saint-Augustin – Lille, Desclée de Brouwer et Cie, 1909-1911, 2 vol.